[… Il dit : Je suis né par hasard un lendemain de noël et rien de ce qui caractérisait mon entourage familial ne pouvait me destiner à choisir la pratique des arts plastiques plutôt que celle de la mécanique quantique. Je dois probablement à la fascination d’un morceau de terre glaise, rencontré lors d’une de mes premières poussée, celle de mes dents de lait, de choisir quelques années plus tard, la profession de potier, à l’âge d’une autre poussée, celle de l’acné. Etudes à Paris, relatives aux techniques de décors sur céramique, dans un premier temps, puis à l’Ecole Nationale des Beaux-Arts de Bourges dans un second. Ouverture sur d’autres horizons que ceux trop étriqués d’une production utilitaire, vers une approche plus artistique et sculpturale du monde,…]

[… Il dit aussi : "Mon travail, s’est développé, au fil des années, autour d’une même recherche plastique trouvant, pour l’essentiel sa forme dans le volume et le travail d’installations éphémères. Le dessin et le travail graphique ont accompagné"…]

[… Rien de bien surprenant à ce qu’un sculpteur qui interroge dans sa démarche plastique les équilibres, la précarité, l’éphémère, les lieux de tension et les territoires limitrophes, peigne, non pas des girafes mais bien des pieds dans son expression picturale…]

[… Il réalise le volume 43 de la collection Poïein, "Chabrot", partie d'une installation réalisée pour l'Artboretum d'Argenton-sur-Creuse intitulée "Bouillon de culture". A propos de "Chabrot", il déclare : " Comme une urgente et nécessaire contribution de la création artistique contemporaine au libéralisme marchand, "Chabrot" est une piste offerte aux majors de l'alimentaire pour conquérir de nouvelles parts de marché dans le secteur très concurrentiel de la soupe lyophilisée et du complément alimentaire."…]

[… à l’invitation d’Elisabeth Brillet, exposition "Alphabet de l'éclat", "à l’ombre" de Nicole Gdalia et de Jacqueline Lerat, Il installe de grands fusains, pour une lumière de couloir…]

[… à l’invitation de Fred et malou Bardon, exposition "Les Précieux édicules", en août 2009. Il installe de grands dessins sur toile et présente une installation "judas, le pleurant le pendu et moi…", comme une interrogation quasi mystique à l'adresse du pleurant de Jean de Cambrai "pleurant au visage voilé" du tombeau de Jean de Berry…]

[… la série des Ex-voto ”Demander réparation” s’inscrit dans cette tradition de l’ambiguë affirmé, qui pose ici la question de leur union à l’intention des contraires : précarité, infinité…]

[… Tableaux de Maîtres, Pieds de la Lune, Ex-Voto Demander réparation, Fusains aux Grands Pieds,…]